L’association

« Le festival Phémina est né en 2016. Le postulat de départ était d’imaginer un événement qui puisse mettre les femmes à l’honneur, qu’elles soient photographes ou photographiées. A l’époque quasiment aucun festival photo ou événement du même genre n’avait encore fait parler de lui sur ce thème. C’est donc avec l’ivresse des explorateurs que nous nous sommes lancés dans ce projet. Quand je dis « nous » je parle du petit collectif de photographes que nous formions sur la région de Fontainebleau, et qui n’avait aucune expérience en la matière. La fleur au fusil, ou plutôt au boîtier, et la bourse vide, nous avons cherché un lieu, puis des exposants potentiels pour construire ce premier festival.
Ce petit rappel historique est nécessaire pour souligner le caractère ouvertement amateur et purement bénévole de notre démarche. Cinq ans après, nos fondamentaux n’ont pas changé, l’équipe organisatrice a simplement gagné en expérience et le collectif a laissé place à une nouvelle association à but non lucratif, Arts & culture Solidaire, plus adaptée.

Le festival Phémina existe pour un seul motif : valoriser la place des femmes dans l’univers de la photographie. Ceci passant par un coup de projecteur sur les femmes photographes en général, mais aussi sur la façon dont elles sont photographiées.
Le festival Phémina n’est pas une entreprise et n’a rien à défendre pour lui-même, de parts de marché à conquérir ou d’actionnaires à contenter ; nous n’avons rien à « gagner » au sens stricte du terme, pas de cagnotte à faire fructifier et encore moins de profits à envisager.
Avec une poignée de volontaires, nous n’avons comme bénéfice personnel que la joie de nous sentir utiles pour nos exposants, les conférenciers et par ricochet pour les visiteurs.

Aucun membre de l’équipe n’est rémunéré, pas plus que les partenaires bénévoles et nous n’avons à ce jour reçu aucune subvention : par manque de savoir–faire administratif sans doute, mais aussi et surtout parce que notre logique est celle de la gratuité et du développement des échanges de services. Nous préférons mettre en place un partenariat avec une ville pour bénéficier de la gratuité de locaux, plutôt que de chercher de l’argent public pour financer une location par exemple. Nous consacrons ainsi notre énergie à des collaborations, des bénéfices mutuels, des associations, des démarches vertueuses avec le moins de flux financiers possibles. C’est un choix, qui colle radicalement avec notre philosophie initiale, et si le développement de Phémina nous amène à entamer des demandes de financement, ce sera avant tout pour des besoins d’investissements en matériel ou la production de certaines expositions.

Il appartient à chaque photographe, ou futur(e) exposant(e), de juger si la vitrine que lui offre le festival, les rencontres qu’elle/il peut y faire, les ventes possibles, l’expérience humaine qu’elle/il peut y vivre, sont un bénéfice intéressant pour sa carrière, sa notoriété ou sa démarche artistique. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que tous ces paramètres soient les plus réels et profitables possibles pour nos exposants.
Le festival Phémina est un outil de promotion au service des photographes. Nous sommes avant tout là pour ceux, et surtout celles, qui en ont besoin ou qui ont envie de partager leur travail, leurs valeurs avec le public : nous existons pour les y aider, pas pour amplifier la notoriété de photographes déjà bien installés ou qui n’ont pas besoin d’exposer.
Et lorsque des photographes déjà largement reconnus nous font l’amitié de soutenir le festival, c’est par solidarité avec notre démarche et l’envie d’aider une manifestation qui va, à leurs yeux, dans le bon sens ; c’est notamment le cas des deux invités d’honneur que nous invitons chaque année.

Phémina est gratuit : nous avons toujours milité pour le libre accès au festival pour tous, et nous espérons bien tenir ce cap le plus longtemps possible ! »

Fabrice Milochau,
Créateur du festival

En 2021, une nouvelle structure associative a vu le jour pour encadrer le festival Phémina :

Arts & Culture Solidaire

Cette nouvelle association s’est fixée pour but la promotion, l’organisation et le développement de projets cultuels ou artistiques en lien avec de grandes causes sociétales ou environnementales ; notamment avec des enjeux comme la parité, la réduction des inégalités, la lutte contre l’exclusion, ou la protection de l’environnement.

Ainsi le festival Phémina s’inscrit tout à fait dans cette définition, puisqu’il se focalise sur la place des femmes dans le monde de la photographie, aujourd’hui encore à prédominance masculine.

Les membres du Conseil d’Administration

Fabrice Milochau

Danièle Dubois

Christel Vérillotte

Les membres actifs de l’association

Aline Moret

Mathilde Dosias

Les membres d’honneur de l’association

Alain Gavier

Fabrice Heron

Evelyne Wenzel


Le collectif à l’origine du festival Phémina

Le Collectif « Croisons nos regards » voyait le jour en 2013 pour créer le premier groupe de photographes de la région bellifontaine.

Amateurs passionnés ou professionnels, ils souhaitaient promouvoir le regard artistique de chacun à travers une démarche collective. « Croisons nos regards» est un nom qui s’est alors imposé comme une évidence : il incarnait la synergie, la richesse des regards individuels, et les interactions positives qui en découlaient pour le Collectif.

Il s’agissait aussi de ranimer avec modestie la flamme des courants et des groupes artistiques qui ont fait le prestige de la région ; l’histoire de l’art inscrit tout le sud Seine-et-Marne dans une tradition d’innovation et de créativité picturale.

Les anciens membres du collectif :
Aimé Avarre– Claudine Berger – Pascal Crapet – Stéphanie Foucher – Fabrice Milochau – Dieter Ruffing – Yannick Dagneau – Nicolas Ruehl – Didier Soulabaille

 

 

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