Phémina 2020

Moko Mad’moiselle

Prix du Public et du Crédit Agricole

a commencé par la musique, prix de harpe dans les classes de Marie-Pierre Daboval (Conservatoire Municipal de Cagnes-sur-Mer) et Elizabeth Fontan- Binoche (Conservatoire De Musique et D’art Dramatique d’Antibes), qu’elle accompagnera en concerts dans un quatuor. L’altération, puis l’aggravation brutale de sa santé visuelle, l’éloigneront petit à petit de la pratique de son instrument. Elle renoue avec l’art il y a seulement 7 ans, se tournant vers la photographie et l’écriture, en suivant un parcours d’autodidacte. La photographie est le médium qui lui permet d’illustrer avec douceur et distance, les émotions parfois fortes qui la submergent. Elle offre ainsi une vision alternative de l’objet premier photographié, emprunte d’onirisme et de fragilité, prolongement du dialogue entre son œil et son âme. A travers ses travaux, elle ne se contente plus de capturer des images. Elle raconte des histoires, des sentiments personnels et profonds, ses sensibilités citoyennes et humaines.

A la fois émerveillée par la nature, qu’elle met à l’honneur de façon minimaliste et colorée dans sa série SPHERES PHIL(EAU)SOPHALES (macrophotographie écologique) et sous le charme noir des espaces où le temps se fait absent dans sa série TERRITOIRES ABIOTIQUES  (capture d’architectures urbaines oubliées) ; c’est en tant qu’autoportraitiste qu’elle se révèle à elle-même. Avec ERRANCES HYPNAGOGIQUES (autoreprésentations dramatico-oniriques), ses aspirations d’auteure et de photographe se joignent pour offrir un travail d’introspection à fleur de peau. Exposée par les Jardins de la Serre de la Madone (Ville de Menton), la Ville de Nice, les artistes Alain Aguano et Louis Dollé, elle se présente régulièrement dans divers festivals de photographie.

« Je fais des instantanés au sens médiumnique du terme, c’est-à-dire moins pour définir l’apparence des choses,  que pour figurer un moment particulier, une émotion profonde. Photographier c’est pour moi explorer ma propre expressivité, mais aussi celle des autres, de la nature, des choses qui m’entourent. »

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